Cher 2015 Vallenay

Autorisation DRAC /SRA CENTRE n°15/0236    du 04/05/2015

La fin de saison 2014 avait laissé un goût d’inachevé aux groupe de plongeurs. Fin septembre 2014 en terminant la prospection d’un dernier petit tronçon, nous étions tombés sur un site présentant plusieurs dizaines de pieux qui paraissaient très intéressants. Deux plongées dessus pour commencer un balisage et marquage et la météo est venue contrecarrer les projets : pluies, montées des eaux avec turbidité importante, puis le froid et l’hiver n’ont pas permis de revenir sur le site. (voir Cher 2014 Bruère-Allichamps Vallenay).
Le programme de la  saison 2015 se devait de revenir sur ce site et de l’étudier au mieux. L’archéologie est aussi une école de patience.

La structure constituée de pieux s’étend de la rive droite à la rive gauche avec une grosse concentration en rives et des pieux en liaison au milieu du Cher.
(ici rive gauche)
Le même dispositif de rive gauche, se retrouve en rive droite. Les bouées balisent la zone au centre dans le lit du Cher.
Le même dispositif de rive gauche, se retrouve en rive droite. Les bouées balisent la zone au centre dans le lit du Cher.
Il faut pratiquement reprendre tout le marquage de l’an dernier, les étiquettes pourtant plastifiées ont mal supporté l’hiver et les crues successives.
Heureusement, comme le temps, le moral est au beau fixe et l’eau rafraichit en période de canicule !
Certains pieux dépassent à peine du fond, mais le balisage permet de les retrouver dans l’alignement.
D’autres pieux au contraire sont plus longs, ossature horizontale du dispositif pour certains et action du courant pour d’autres.
De l’expérience est requise et une attention de sécurité est nécessaire pour les plongeurs.
Une fois le site des pieux marqué et balisé, il était prévu de descendre encore un peu.
C’est au cours de la prospection qu’un morceau de meule est découvert (bouée au milieu).
Morceau de meule à main sorti de l’eau. Il va être étudié, dessiné et entrera dans la base du PCR Meule.
Une nouvelle découverte, quelques dizaines de mètres plus bas. Un nouveau site vraisemblablement. Il faut venir dessus via la rivière pour s’en rendre compte.
Au moins deux poutres mortaisées apparaissent.
Avec ces poutres, un alignement de pieux le long de la rive (marquage).
Travailler en milieu dit sauvage et naturel c’est bien mais le topographe de l’équipe rencontre quelques difficultés pour positionner ses points fixes de relevés.
Heureusement le pont de l’A71 était là pour donner un point de départ bien établi, le reste a suivi : tout un métier !
Prêts à se jeter à l’eau !
Ce seront pas moins de 300 points topo et toute une journée bien remplie qui seront nécessaires pour relever et  donc matérialiser sur papier les diverses structures rencontrées.
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