Allier 2012 Limons

CHANTIER DRAC/SRA n°7177 Arrêté n°2012-200

Historique : En 2011, lors d’une descente de l’Allier en canoë, deux bois avaient été découverts en bord de rive. Une demande de sondage a été faite en 2012, pour relever ces bois et les interpréter.
Coup de chance, le site Vigicrues annonce 3 jours plus tôt, un débit de l’Allier à Limons de 8 m3/s. L’équipe se mobilise aussitôt et une plongée est programmée de 7 août.
C’était sans compter les caprices de la météo. Entre-temps, les pluies ont gonflé brusquement la rivière. Lorsque les plongeurs se mettent à l’eau, l’Allier est monté à 31m3/s.
Le site se révèle de surcroît très difficile d’accès, avec une rive ravinée sur 2 à 3 mètres de haut. Les cordages et amarres ont été les bienvenus pour se mettre à l’eau et surtout pour s’y maintenir !
Le site a beaucoup changé depuis un an. Un grand arbre est tombé en amont immédiat et la rive a reculé de deux mètres.
Un des bois est une poutre de 30 cm de carré à la base et est équipé d’une mortaise de 10 cm au carré.

L’exploration des alentours a été impossible à cause du très fort courant et du sable en suspension dans l’eau.

Conditions de plongée : Très sportives ! Le courant rend l’approche difficile et surtout le maintien sur place n’est possible qu’avec l’aide de cordages et autres mains courantes. La visibilité est rendue impossible par les turbidités provoquées par les pluies amont. 

En 2011, lors de la découverte d’un pieu à cet endroit, on remarque qu’il est attenant à la berge. Il est de taille assez imposante.
En 2012, la berge a reculé, le pieu se trouve à environ 2 m du bord. Le retrait et érosion de la rive, a provoqué la chute d’un arbre.
Avant d’atteindre le site, l’approche est sportive et doit être assurée par une main courante pour sécuriser l’équipe de plongeurs.
Difficile de travailler dans ces conditions, il faut, sous peine d’être emporté par le courant, se tenir en permanence. Cela n’empêche pas de rester “zen” !
L’arbre couché indique la zone du site. L’eau est chargée et le débit redescend doucement après une pointe à  42M3/s quelques heures avant la mise à l’eau.
L’arbre couché près du pieu sera très utile pour se maintenir sur place .
L’équipement est nécessaire dans 1m d’eau avec le courant. L’absence totale de visibilité ne facilite pas les relevés pour le croquis.
Pieu imposant vraisemblablement en chêne comportant une mortaise de 10cm non perforante placée à environ 80cm sous la surface.
Devinez la mortaise !
Un second pieu légèrement couché et submergé, est planté prés du pieu visible.